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L'hiver. Je n'ai pas changé de sujet. Mais mes couleurs semblent
vouloir se faire plus minérales, plus terriennes. Les exceptions
montrent plus des étoffes, des tissus chamarrés que des textures
vivantes. Je ne peux pas dire pour la suite, mais en janvier, la
verdure est bien absente. J'arrose fébrilement mes fidèles spathiphyllums et autres chlorophytums
mangeurs d'émanations toxiques. La N.A.S.A. le conseille fortement,
quoique très indirectement, aux peintres. Je n'ai pas le choix. Je
regarde le dehors par l'intermédiaire de la fenêtre.
Comme d'accoutumé, cliquer sur les vignettes pour des images grand format.
C'est toujours et avant tout un journal de peinture.
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