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Quand partout et à perte de vue, un monde est en route pour
s'éteindre. Mais que soudain, la lumière explose en nous. Une énergie
inouïe et précieuse se perdra peut-être. Peut-être qu'en se réverbérant
sur les masses froides et immobilières qui sombrent à poings fermés, elle va
nous détruire. D'un coup sec, plaqué au sol, cloué à un manque animal
grotesque. Avec de petits soubresauts.
Mime de la plénitude, alors. Ralentissement d'un vague à l'âme
abyssal mais léger, et couleurs chaudes d'un bleu-gris submergé,
autour, qui fourmillent. En attendant que jeunesse se passe, la
vision d'un prochain cycle estival où on ne sera plus.
Ce tableau se situe pile ici, X , entre les deux paragraphes.
Mais en fait non ! L'optimisme sans borne de la vie va chercher
une voie. Il n'a aucune considération pour le réalisme. Sans relâche il
va arpenter les rares vides de la situation. Ce n'est qu'une halte
d'avant l'action, une évaluation des forces en présence, une recherche
d'inspiration. Juste une pause pour laisser la chaleur monter, avant la
vraie bataille. Plan ou pas plan. La vie, c'est de la faim, et si le
frigo est vide, on n'en oubliera pas de vouloir manger.
L'hiver peut bien tomber. Printemps donc !
Techniquement, j'avance avec les outils récemment découverts,
mêlés à quelques autres. Pour faire court : je suis content.
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